CGT Crédit Foncier

Comité Central d’Entreprise du 30 septembre 2010



  1. Projet de cession de la participation du CFF dans le CFCAL
  2. Projet de réorganisation, séparation du front – middle/back
  3. Cession de Cicobail à Natixis Lease

En préambule à cette séance, les élus ont fait la déclaration suivante, concernant la valorisation de sortie de la Société Ad Valorem, sujet qui était à l’ordre du jour du CCE du 15 septembre.

Avis des élus du Comité Central d’Entreprise
du Crédit Foncier de France
sur le dossier Ad Valorem
concernant la valorisation de sortie.

Séance du 15 septembre 2010.

Les élus ont été stupéfaits d’apprendre que des modifications substantielles concernant le prix d’acquisition d’Ad Valorem ont été introduites entre le recueil de l’avis du Comité Central d’Entreprise (20 juillet) et le Conseil d’Administration (29 juillet).

En effet, un complément de prix de 3,1 millions d’euros a été acté (16,3 % de plus que ce qui avait été acté au CCE précédent). Il paraît que c’était compris dans le dossier mais peut-être pas assez perceptible. Au point, en tout cas, que le comité d’audit a dû demander des éclaircissements. Cela rajoute à l’absence de transparence que les élus ont dénoncée tout au long de ce dossier.

Au bout du compte, les élus constatent que le prix final retenu (22,1 M€) est supérieur de plus de 47% au prix objectif (15 M€), celui qui correspond très exactement à l’évaluation des associés d’Ad Valorem, fin 2008, non démentie par le Business Plan atteint fin 2009.

Qui plus est, sur le plan social, il est manifeste que les postes importants vont être distribués aux salariés d’Ad Valorem au détriment de ceux du Crédit Foncier.

Tout ceci renforce les élus dans l’émission d’un avis très négatif et ne peut que confirmer ce qu’ils ont dit dans le précédent avis.

Ils voient de plus dans le dernier épisode une confirmation de ce qu’ils affirmaient déjà : tout ceci n’est pas une affaire pour le Crédit Foncier mais ressemble beaucoup plus à un dépannage financier des associés d’Ad Valorem. Il est en effet difficile de croire que la date du 1er janvier , à partir de laquelle le CFF pourra exiger de racheter l’ensemble des titres et celle du 1er juillet qui permettra aux associés d’Ad Valorem d’exiger ce rachat pour le cas où ce ne serait déjà fait, sont sans rapport avec le 1er septembre , date à laquelle les associés d’Ad Valorem auront dû rembourser leur LBO.

Les élus demandent par ailleurs que la mise en place de l’organisation de Crédit Foncier Services Immobiliers fasse l’objet d’une information consultation. Enfin les élus demandent que cet avis soit transmis à l’ensemble des administrateurs du CFF.

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