« Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent » (Victor Hugo)
Il aura fallu pas moins de 4 semaines de grève pour que les Écureuils, vraiment très en colère, fassent respecter leurs droits par les patrons de la Caisse d’Épargne d’Ile-de-France, récupèrent leur dû mais surtout leur dignité.
Les patrons qui avaient bêtement parié sur un épuisement du mouvement ont dû se rendre à l’évidence.
Le second noir qui a paralysé l’essentiel de notre entreprise et rassemblé près d’un millier de manifestants devant le siège de la Caisse d’Epargne au 19 rue du Louvre a apporté la preuve de la détermination sans faille des grévistes. Il leur donc fallu négocier.
Au bout d’un mois de conflit, au terme d’une négociation marathon qui a commencé 6 mai à 15 h pour se terminer vers 2 heures et demi du matin en présence de Bernard Comolet, le président du directoire, les représentants des organisations syndicales SUD, CGT et SU ont obtenu :
Par ailleurs, les organisations syndicales se réservent toute possibilité de recours juridique contre les auteurs de pressions exercées avant, pendant et après la grève.
Ce mouvement, au-delà des revendications satisfaites, a surtout été l’occasion d’une formidable aventure humaine riche de rencontres, d’émotion, d’exaltation, de solidarité, de partage, mais aussi de plaisir et de joie.
Pour celles et ceux qui n’ont pas participé à ce mouvement, nous leur disons : « Venez nous rejoindre au prochain ! »
S’ils en doutent, qu’ils aillent visionner la désormais culte chorégraphie des Écureuils et surtout des Écureuillettes en colère en train de danser sur « I got a feeling » des Black Eyed Peas ! Ça décoiffe !