Négociation Annuelle Obligatoire
Ainsi il aura suffit :
‐ que Madame Bérard Andrieu (chef de la délégation patronale) affirme ne pas se satisfaire de l’absence de signature en NAO depuis 2007,
‐ d’une suspension de séance accouchant d’une fracassante proposition patronale BPCE à 0,6% d’augmentation générale au 1er mars (au lieu de 0,5% au 1er avril),
‐ d’un chantage à la signature (un classique du genre), pour que l’aumône patronale trouve signataires : CFDT, SU‐UNSA, CFTC, CGC.
Que d’abandons en route !
Au cours de ces négociations, comme la CGT l’a relevé, des convergences syndicales s’étaient pourtant dessinées :
- Constat partagé d’une perte conséquente et continue du pouvoir d’achat.
- Constat partagé des excellents résultats de BPCE,
- Revendication d’une augmentation générale significative avec un montant plancher.
- Revalorisation des Rémunérations Annuelles Minimales (RAM).
- Promotions rémunérées à 100% de la différence des RAM de départ et d’arrivée.
- Intégration de la part variable dans le salaire fixe.
Des déclarations d’organisations syndicales avaient laissé espérer aux salariés une certaine fermeté, par exemple :
- SU : nous déplorons votre proposition. Et il y a rien d’autre avec. Vous ne créez pas de dynamique.
- CGC : Notre demande est raisonnable, nous ne demandons pas le rattrapage de la perte du pouvoir d’achat, juste son maintien pour cette année. Votre proposition revient à 0,5% pour l’année. Notre (re)calcul à 0,9% tient compte des augmentations des postes budgétaires incontournables.
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